Je suis la fille ainée de ma mère

Je suis la fille ainée de ma mère,
A quelques mois seulement mes parents se quittèrent.
Peu après, qu'elle était enceinte ma mère s’aperçut,
Vers mes trois ans qu'il est réapparu.
Alors il menaça ma maman Habiba
De partir, avec ma petite sœur Johanna.
J'en ai été, profondément marquée,
C'est cette image de lui, qu'il m'est seulement resté.

Ma mère, sa vie tenta de reconstruire,
Ma sœur Mata est née, ils se quittèrent pour finir.
Il eu comme du favoritisme, entre mes sœurs et moi,
J’eus un sentiment d'injustice, ne comprenant pas pourquoi.
Contre ma mère naquit, de la rancune dans mon cœur,
Elle m'insultait, me critiquait et parfois me frappait
Elle passait sur moi toutes ses humeurs.

Son travail d'infirmière, la rendait pas souvent à la maison,
A nous débrouiller toutes seules, alors nous apprenions.
A huit ans déjà, j'assumais les taches ménagères,
Mais toutes ces iniquités, finalement me rongèrent.
Pourtant par de la tendresse, elle manifestait son amour,
Et tous nos besoins, elle comblait toujours.

A l'école, des autres, je sentais une différence,
Je me posais des questions, sur mon existence.
J'étais une petite fille, très réservée,
Je voulais pourtant, tout simplement être aimée.
Au collège ce fut, tout autant difficile,
Les critiques, les rumeurs tout cela n'était pas facile.

Personne, n'était là pour voir,
Ce qui était, mon désespoir.
Je cherchais simplement, une personne de confiance,
A qui j'aurais pu partager, toutes mes souffrances.
Ma mère et moi, toujours plus en conflits,
J'envisageais maintenant, avec mon père la vie.

Pour son anniversaire, ma mère organisa une fête,
Je vis s'avancer vers moi, une grande silhouette.
Je compris de suite de qui il s'agissait,
Choquée, mal alaise, contente, tout était mélangé.
Je réalisa plus tard, sans accepter cette situation,
Qu'il était revenu, sans même donner d'explications. .

Il n'était pour moi, qu'un inconnu,
Puis imposant sa tyrannie, il me tapait dessus.
N'osant plus dire un mot, à cause de la frayeur,
Derrière lui se sont même rangées, ma mère et mes sœurs.
Il y avait des moments de calme, parfois pendant plusieurs mois,
J'apprenais à oublier, pardonner, à prendre sur moi.

J'envisageais parfois de mettre fin à ma vie,
Je cherchais désespérément, une porte de sortie.
Pleurant des nuits entières, remplie d'une lourde tristesse,:
"Qu'il se manifeste ce Dieu, qui aujourd'hui me délaisse!"
En famille à New York, en vacances nous étions,
Dans une assemblée Évangéliques, pour la première foi nous allions.

J'avais reçue enfant, une éducation catholique,
Pour moi, refuge de rituels, discours de prêtres pathétiques.
La religion n'était pour moi, que fausses espérances,
Dans un Dieu lointain, in-compatissant à nos souffrances.
J'étais pourtant intriguée, par tous ces gens,
Cette ferveur pour Jésus, cette amour ambiant.

Vers le Hip-Hop RNB, je me suis tournée par la suite,
Me passionnant vraiment pour ce style de musique.
Me sentant moins seule, devenant plus rebelle,
Flirtant avec des garçons, usant de choses artificielles,
Mon physique devenant pour moi, comme une noirceur,
Je cherchais à combler, le vide de mon cœur.

Dans l'été 2009, j'ai rencontré cette personne,
Qui m'appris le mysticisme, qui dans ce milieu raisonne.
Contrairement à mes amis, j'ai crue en ses paroles,
Qui pour moi étrangement, ne paraissaient pas folles.
Pendant plusieurs jours, je restais sans sortir,
Je fus comme poussée, à vouloir découvrir.

Pour quelle raison, Lucifer, adorent-ils ?
Qui est l'anti-Christ, et le Christ qu'en est-il ?
J'ai fait mes recherches, car de vérité j'étais assoiffée.
Visionnée de nombreux témoignage, je voulais connaitre la vérité !
Les dix commandements tentée d'accomplir par mes propres forces,
Impossible de plaire à Dieu, cela m'était atroce.

Je compris tout le mal, que je lui avais fait,
Je le supplia, de vouloir me pardonner.
Je cria vers lui, d'être mon Seigneur,
D'un indescriptible amour, fut rempli mon cœur.
J'ai maintenant l'assurance, d'avoir la vie Éternelle,
Marchant pas à pas, avec mon Père du Ciel.

Il n'est pas un Dieu de hasard, mais un Dieu de circonstances,
Chaque jour il me comble, me nourrit d'espérance.
C'est en lui aujourd'hui, que mes sœurs aussi ont placées leur confiance,
Il transforme le cour, de mon existence.
Dans la maison il a même changée l'ambiance,
Le cœur de mon père, de s'adoucir à tendance,
Je remercie mon Dieu, d'avoir effacé mes souffrances.

Je sais que mon Père céleste, remplira chaque jour,
Ce chemin merveilleux, jalonnait d'amour.
Conduit par les circonstances inattendues
Il a mit à mes cotés, des frères et des sœurs,
Eh oui! rien n'est impossible à lui notre Seigneur.
Nous marchons ensemble, de façon grégaire,
Conduit par la main d'amour, de notre Père.

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